Europe

La vieille Europe est toujours jeune et continue d’attirer des visiteurs venus du monde entier puiser aux sources d’une culture universelle. L’Europe est riche et diverse : redécouvrez-la avec Arts et Vie !

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France
Séjour en France : Hokusai à Nantes, entre art et eau

Atypique et singulière, cette escapade événement en pays nantais vous réserve bien des surprises ! Au fil de thématiques inédites et de découvertes insolites, partez à la rencontre d’un patrimoine souvent méconnu, parfois habituellement inaccessible. Nantes, ville en perpétuel mouvement, a su transformer avec audace son héritage industriel pour faire émerger une vie culturelle foisonnante, innovante et profondément originale. Et pour parfaire cette échappée nantaise, vous aurez le privilège de découvrir la fabuleuse exposition Hokusai, véritable plongée dans l’univers du maître de l’estampe japonaise.

Durée 5 jours / 4 nuits
Prochain départ 3 juillet 2025
Thématique Escapades thématiquesVoyages en train
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France
Suzanne Valadon, l’audace au féminin

Suzanne Valadon, l'audace au féminin

Par Emmanuelle Bons

Avant de fermer ses portes fin 2025 pour cinq ans de rénovation, le centre Pompidou a choisi de mettre en lumière une figure trop souvent méconnue de la peinture du XXe siècle. Suzanne Valadon, modeste modèle devenue artiste accomplie, est aujourd’hui reconnue comme une artiste majeure qui impressionne par la force de ses compositions autant que par son parcours d’émancipation. Cette rétrospective révèle son œuvre puissance et singulière et lui permet de retrouver la place qu’elle mérite dans l’histoire de l’art.

Autoportrait aux seins nus de Suzanne Valadon
Suzanne Valadon – Autoportrait aux seins nus © Akg-images

Suzanne Valadon : une artiste à contre-courant

Rien ne semblait destiner Suzanne Valadon à une carrière artistique. Fille d’une humble lingère qui élève seule son enfant dans le Montmartre de la fin du XIXe siècle, Marie-Clémentine, de son vrai prénom, devient couturière dès ses 12 ans, comme toutes les jeunes filles de sa condition. Mais ombrageuse et révoltée, elle peine à conserver un emploi, navigant d’un métier à un autre.

Dans le Montmartre bohème, elle fréquente les cafés et cabarets où elle rencontre écrivains, poètes, peintres… dont elle devient l’égérie. Pour gagner sa vie, elle pose comme modèle pour les plus grands peintres de l’époque : Puvis de Chavannes, Renoir… Passionnée par le dessin depuis son plus jeune âge, elle découvre les techniques picturales au contact de ces artistes de génie, au fil des longues séances de pose. Toulouse-Lautrec, devenu son amant, est le premier à repérer son talent et l’encourage à montrer ses dessins, notamment au grand Edgar Degas. Ce dernier, enthousiasmé par son style spontané et expressif, achète quelques-unes de ses œuvres pour sa collection personnelle et encourage sa pratique.

Un style affirmé et singulier

Après avoir s’être longtemps limitée au dessin, Marie-Clémentine, devenue Suzanne Valadon, se lance dans la peinture à l’huile en 1892. Très humblement, elle débute son travail de peintre par des scènes de genre en prenant pour modèle sa mère, son fils, ses voisines, ses fleurs… Dépourvue d’atelier, elle se contente de reproduire sa vie quotidienne d’une manière très naturelle, loin des artifices et des canons esthétiques dominants. Influencée par le post-impressionnisme et le fauvisme, et notamment par leur utilisation très primaire de la couleur, elle adopte une palette aux teintes vives et contrastées, appliquant de larges aplats intenses et lumineux. Son trait appuyé qui ourle ses sujets leur donne force et expression et rappelle le style de Cézanne.

Son regard sur les corps la singularise dans l’univers si masculin de la peinture. Loin des clichés sensuels et idéalisés, elle aborde la nudité avec un naturel et une crudité inédite. Les corps sont ronds ou maigres, marqués par l’âge… Suzanne Valadon peint sans détour, offrant à ses modèles une présence et une force remarquable.

Suzanne Valadon – La Petite Fille au miroir
Suzanne Valadon – La Petite Fille au miroir © Christie's Images / Bridgeman Images
Suzanne Valadon – Adam et Ève
Suzanne Valadon – Adam et Ève © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Bertrand Prevost/ Dist. GrandPalaisRmn

Une figure d’émancipation au féminin

Par la force de son caractère et sa passion, Suzanne Valadon parvient au fil des années à s’imposer dans un milieu artistique dominé par les hommes. En 1894, à seulement 29 ans, elle est la première femme à admise à la Société nationale des beaux-arts. Son travail est rapidement reconnu et exposé à Paris, mais aussi en Belgique, en Allemagne aux États-Unis, notamment grâce au soutien de la galeriste Berthe Weill.

Bien que reconnue par ses pairs de son vivant, Suzanne Valadon fut très longtemps éclipsée par la notoriété de son fils, Maurice Utrillo. On peut noter par exemple que le Centre Pompidou qui détient la plus grande collection de ses œuvres n’avait pas consacré d’exposition monographique à cette artiste depuis 1960 !

Fort heureusement, cette lacune est réparée par la très belle rétrospective que l’institution lui consacre et qui offre une occasion unique de redécouvrir cette artiste visionnaire qui a su s’affranchir des conventions pour imposer son regard singulier. À travers une centaine d’œuvres – peintures, dessins et gravures – le parcours retrace son évolution artistique et met en lumière sa quête d’indépendance. Mais au-delà de son talent, Suzanne Valadon incarne une métaphore puissante de la place des femmes dans la société : d’abord muse, sujet d’admiration et d’inspiration, elle devient actrice de sa propre existence en passant de l’autre côté du chevalet. Son parcours résonne ainsi comme un manifeste d’émancipation, faisant d’elle une figure majeure du féminisme avant l’heure.

Suzanne Valadon Les Deux Sœurs
Suzanne Valadon – Les Deux Sœurs © Matthew Hollow
Suzanne Valadon entourée de deux chiens, vers 1930
Suzanne Valadon entourée de deux chiens, vers 1930 © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe Migeat/ Dist. GrandPalaisRmn
Suzanne Valadon Catherine nue allongée sur une peau de panthère
Suzanne Valadon – Catherine nue allongée sur une peau de panthère © Hadiye Cangokce

À retrouver lors de nos journées :

Sur les pas de Suzanne Valadon 

Sur les pas des femmes illustres  

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Grèce
Le rébétiko, l’âme de la Grèce populaire

Le rébétiko, l'âme de la Grèce populaire

Par Flavie Thouvenin

Lorsqu’on pense à la musique grecque, le sirtaki vient immédiatement à l’esprit. Avec ses pas cadencés et son rythme enjoué, popularisé par le film Zorba le Grec, il fait le bonheur des touristes venus savourer l’atmosphère estivale du pays. Pourtant, à l’ombre des tavernes enfumées et des quartiers populaires d’Athènes, une autre mélodie résonne, plus ancienne et chargée d’émotions : le rébétiko. Ce genre musical populaire, souvent qualifié de « blues grec », a traversé les décennies et les tumultes de l’histoire du pays pour s’imposer comme l’un de ses plus vibrants héritages culturels.

Musiciens et chanteurs de rébétiko au Pirée en 1933
Musiciens et chanteurs de rébétiko au Pirée en 1933 © Wikimedia Commons

Aux origines du rébétiko, entre exil et métissage

Le rébétiko émerge dans les années 1920, à un moment charnière de l’histoire grecque. L’exil forcé des Grecs d’Asie mineure, chassés de Turquie après la guerre gréco-turque de 1919-1922, ainsi que l’exode rural des paysans et des insulaires quittant leurs terres pour chercher une vie meilleure en ville, bouleversent la société hellénique. Ces populations déplacées apportent avec elles leurs traditions musicales, fusionnant les sonorités byzantines et orientales avec les influences locales. Il en résulte un style unique, mêlant complaintes poignantes et rythmes envoûtants, joués sur des instruments traditionnels comme le bouzouki, sorte de luth à long manche, le baglama (un bouzouki plus petit et plus aigu), ainsi que la guitare, le violon ou l’accordéon.

Dans les quartiers populaires d’Athènes et du Pirée, cette musique devient la voix des ouvriers, des déclassés et des exclus de la société. Le rébétis est un marginal, un insoumis vivant en dehors des normes sociales. Le rébétiko reflète alors un monde interlope peuplé de révoltés et d’amoureux déçus. Ses chansons évoquent la dureté de la vie, la prison, l’amour contrarié, l’ivresse de l’alcool et du haschich… Elles sont chantées dans des cafés enfumés, les tekés, où musiciens et amateurs se retrouvent pour partager leurs peines et leurs joies.

À lire également : notre fiche-pays sur la Grèce

Une musique sous haute surveillance

Dans les années 1930, le genre se structure sous l’impulsion de figures emblématiques comme Markos Vamvakaris. Mais il ne tarde pas à attirer l’attention des autorités. En 1936, sous la dictature de Ioánnis Metaxás, le rébétiko est jugé décadent et subversif. Les paroles évoquant la drogue, la prison ou la marginalité sont censurées, et les musiciens traqués. Les fameuses tavernes et tekés où cette musique résonne sont souvent la cible de descentes de police.

Mais la musique résiste. Après la Seconde Guerre mondiale, le rébétiko évolue grâce à des artistes comme Vassilis Tsitsanis, qui lui donne une teinte plus populaire et accessible. D’une musique underground, il devient un phénomène national et s’intègre peu à peu aux établissements chics d’Athènes.

Vue du Pirée, qui fut un des hauts lieux du rébétiko
Vue du Pirée, un des hauts lieux du rébétiko dans les années 30 © Pexels/Maria Vlg
Le Fameux Quatuor du Pirée, dont fut membre Markos Vamvakaris (en haut à gauche), un des plus grands noms du rébétiko
Le Fameux Quatuor du Pirée, dont fut membre Markos Vamvakaris (en haut à gauche), un des plus grands noms du rébétiko © Wikimedia Commons

De la censure à la reconnaissance

Le rébétiko ne s’est pas limité aux frontières grecques. Dès les années 1920, de nombreux immigrés grecs aux États-Unis enregistrent des morceaux à New York et Chicago, contribuant à sa diffusion. Un exemple célèbre est Misirlou, mélodie rébétiko de 1927, que vous connaissez sans doute sans le savoir : elle fut rendue mondialement célèbre en 1994 par sa version rock instrumentale dans la bande-son du film Pulp Fiction de Quentin Tarantino.

Bien que le rébétiko ait connu un déclin dans les années 1960 avec l’avènement de la musique pop grecque, il a bénéficié d’un regain d’intérêt dans les années 1970-1980, notamment auprès de la jeunesse. En 2017, l’Unesco l’a inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, reconnaissant son importance dans l’identité nationale grecque. Aujourd’hui, il continue d’être enseigné et joué dans des rébétadika (cafés musicaux où se joue le rébétiko), quand des artistes contemporains réinterprètent ses grands classiques et explorent de nouvelles sonorités, transmettant ainsi cet héritage aux nouvelles générations.

Une tradition bien vivante

Pour les amateurs d’authenticité, plusieurs tavernes athéniennes proposent encore du rébétiko en live. Attention cependant : tous les groupes jouant du bouzouki ne sont pas forcément des rébétika ! La plupart des lieux mêlent aujourd’hui morceaux traditionnels et chansons populaires modernes (laïka). L’ambiance y est chaleureuse, et le programme commence souvent tard dans la soirée. Un pan incontournable de la culture hellénique à découvrir absolument !

Pour découvrir le rébétiko, voici deux morceaux représentatifs : un titre de Markos Vamvakaris, figure incontournable du genre, et la version originale de Misirlou.

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L’agenda culturel d’Arts et Vie

L’agenda culturel d’Arts et Vie :
les grandes expos à ne pas manquer !

Par Emmanuelle Bons

Fidèle à son engagement culturel, Arts et Vie propose à ses voyageurs une sélection rigoureuse des expositions les plus prestigieuses en France et à l’international. Des grandes rétrospectives aux événements incontournables, chaque visite est pensée pour mettre en lumière les chefs-d’œuvre du patrimoine, les figures majeures de l’histoire de l’art et les courants émergents. Grâce à cette approche exigeante et passionnée, Arts et Vie ouvre les portes des institutions les plus renommées et permet d’explorer la richesse et la diversité de la création artistique à travers le monde.

Suzanne VALADON, La Chambre bleue (1923)
Suzanne VALADON, La Chambre bleue (1923) © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Jacqueline Hyde/ Dist. GrandPalaisRmn

Suzanne Valadon – Centre Pompidou (Paris)

Cette exposition offre une rétrospective approfondie de cette artiste autodidacte, autrefois modèle pour des maîtres tels que Renoir et Degas, qui s’est imposée comme une peintre audacieuse du Montmartre des avant-gardes. L’exposition met en lumière son parcours unique, depuis ses débuts comme modèle jusqu’à sa reconnaissance en tant qu’artiste indépendante. Les œuvres exposées reflètent sa capacité à capturer l’intimité du quotidien avec une modernité saisissante, défiant les conventions artistiques de son époque. Cette rétrospective souligne également la place essentielle de Valadon dans l’histoire de l’art, en tant que femme ayant surmonté les obstacles sociaux pour s’affirmer dans un milieu dominé par les hommes.

À retrouver lors de nos journées :

Sur les pas de Suzanne Valadon (2 mai 2025)

Sur les pas des femmes illustres  (26 mai 2025)

affiche de l'exposition Worth au Petit Palais

Worth, inventer la haute couture – musée du Petit Palais (Paris)

Le Petit Palais célèbre ce printemps le rôle fondateur de Charles Frederick Worth, couturier visionnaire du XIXᵉ siècle, dans l’histoire de la mode. À travers des créations emblématiques, cette exposition met en lumière son influence sur l’émergence de la haute couture.

À retrouver dans nos journées :

Paris, haute couture (21 mai 2025)

Couture et joaillerie (29 mai 2025)

Affiche de l'exposition Alfred Dreyfus au musée d'art et d'histoire du judaïsme

Alfred Dreyfus. Vérité et justice – musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (Paris)

Cette exposition captivante revient sur l’Affaire Dreyfus, un événement majeur de l’histoire française qui ébranla profondément la société de l’époque. À travers un parcours documenté et éclairant, elle met en lumière le combat pour la vérité et la justice face à l’antisémitisme et à l’erreur judiciaire.

À retrouver dans notre journée :

L’affaire Dreyfus et la presse (4 juin 2025)

Vue de l'exposition "Au fil de l'or. L'Art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant"
Vue de l'exposition "Au fil de l'or. L'Art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant" © musée du quai Branly - Jacques Chirac, photo Léo Delafontaine

Au fil de l’or, l'art de se vêtir de l'Orient au Soleil-Levant – musée du quai Branly (Paris)

Le musée du Quai Branly met en lumière la splendeur des vêtements brodés de fils d’or, du Moyen-Orient à l’Asie au fil des siècles. À travers des pièces d’exception, elle célèbre un savoir-faire raffiné et les influences culturelles qui ont façonné ces parures précieuses.

À retrouver dans notre journée :

De l’Orient au Soleil-Levant (26 juin 2025)

Léon Spilliaert, Marine bleue et jaune, 1934, aquarelle, gouache sur papier
Léon Spilliaert, Marine bleue et jaune, 1934, aquarelle, gouache sur papier © Hearn Family Foundation

L’Horizon sans fin. De la Renaissance à nos jours – musée des Beaux-Arts (Caen)

Organisée dans le cadre du millénaire de Caen, cette exposition explore la représentation du paysage à travers cinq siècles d’histoire de l’art. Rassemblant des œuvres majeures, elle souligne l’évolution du regard porté sur l’horizon et son rôle dans la création artistique.

À retrouver dans notre escapade :

Caen célèbre son millénaire (du 27 au 30 juin 2025)

Paul Cézanne, Baigneuses, Museum Langmatt
Paul Cézanne, Baigneuses, Museum Langmatt, Stiftung Langmatt Sidney und Jenny Brown, Baden, Schweiz © Foto: Jean-Pierre Kuhn, Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, Zürich

Chefs-d'œuvre de l'impressionnisme du musée Langmatt – musée Wallraf-Richartz (Cologne)

Cette exposition met à l’honneur les chefs-d’œuvre du musée Langmatt, joyau du patrimoine helvétique. Cette prestigieuse collection, constituée par la famille Brown au début du xxᵉ siècle, reflète une passion éclairée pour l’impressionnisme et le postimpressionnisme. Parmi les œuvres exposées, des toiles emblématiques de Monet, Renoir, Pissarro ou Cézanne illustrent l’évolution de la lumière et de la couleur dans la peinture moderne. En réunissant ces trésors hors de leur écrin d’origine, l’exposition offre un regard unique sur l’influence de la peinture française dans les collections privées suisses et sur l’engagement des mécènes dans la diffusion de l’art impressionniste en Europe.

À retrouver dans notre programme :

Cologne et Bonn, les belles rhénanes (du 8 au 11 juillet 2025)

Exposition Les Très Riches Heures du duc de Berry
Exposition Les Très Riches Heures du duc de Berry © Bibliothèque du musée Condé, château de Chantilly

Les Très Riches Heures du duc de Berry – château de Chantilly (Hauts-de-France)

Cette exposition de ce manuscrit mythique considéré comme l’un des chefs-d’œuvre les plus précieux du Moyen Âge, offre un aperçu éblouissant de l’art de l’enluminure grâce à sa restauration récente.

Pour la première fois depuis des décennies, tous les livres d’heures de Jean de Berry, aujourd’hui dispersés dans diverses collections à travers le monde, seront réunis en un seul lieu. Cette réunion exceptionnelle est rendue possible grâce à des prêts prestigieux, notamment les Belles Heures conservées au Metropolitan Museum of Art.

À retrouver lors de notre journée : 

Chantilly et “Les Très Riches Heures du duc de Berry” (2 octobre 2025)

Beato Angelico, Giudizio Universale (det.), Firenze
Beato Angelico, Giudizio Universale (det.), Firenze © Museo di San Marco

Fra Angelico — palais Strozzi (Florence)

Le palais Strozzi consacre une rétrospective inédite à Guido di Pietro, dit Beato Angelico, figure emblématique du Quattrocento. Cette exposition explore l’évolution de son art, son influence et ses innovations à travers un dialogue fascinant avec des maîtres tels que Masaccio, Filippo Lippi, Jan van Eyck et Lorenzo Monaco. Elle met également en lumière les liens entre sa peinture et l’œuvre de grands sculpteurs de son époque, dont Lorenzo Ghiberti, Michelozzo et Luca della Robbia.

À retrouver dans notre programme : 

La Florence des Médicis et l’exposition Fra Angelico
(du 30 septembre au 4 octobre, du 11 au 15 novembre et du 18 au 22 novembre 2025)

À retrouver très prochainement !

Cézanne au Jas de Bouffan – musée Granet (Aix-en-Provence)

Plus qu’un simple lieu de vie, la bastide du Jas de Bouffan est un véritable laboratoire où Paul Cezanne (1839-1906) expérimente son art pendant près de 40 ans. À travers une sélection exceptionnelle d’une centaine de peintures, dessins et aquarelles, cette rétrospective plonge dans l’univers intime de l’artiste, révélant son lien profond avec cette demeure familiale. Paysages, portraits, scènes de genre et natures mortes révèlent l’importance du cadre de la bastide familiale du Jas de Bouffan pour le père de l’art moderne. Une occasion unique de découvrir des chefs-d’œuvre comme Les Joueurs de cartes ou Maison et ferme du Jas de Bouffan, et d’ancrer le peintre dans contexte aixois…

À retrouver bientôt sur notre site internet parmi nos voyages Événement

Turner et Constable – Tate Britain (Londres)

À l’occasion du 250e anniversaire de la naissance de Turner et Constable, cette exposition d’envergure mettra en lumière les parcours croisés de ces deux figures majeures de la peinture britannique. Rivaux emblématiques, ils ont chacun révolutionné l’art du paysage, en faisant de ce genre pictural un miroir des profondes mutations de leur époque.

À retrouver en décembre dans nos programmes Londres ambiance de Noël et Londres Saint-Sylvestre

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AllemagneBelgiquePays-Bas
Croisière en Allemagne, Belgique et Pays-Bas : Croisière sur les pas des maîtres flamands et hollandais

Embarquez pour une croisière culturelle exceptionnelle à travers les joyaux de l’Europe du Nord, où l’histoire et l’art se conjuguent avec raffinement. De la splendeur des Flandres aux chefs-d’œuvre des musées hollandais, en passant par les canaux envoûtants d’Amsterdam, chaque escale vous entraînera vers un patrimoine d’exception. Entre visites emblématiques et découvertes insolites, cet itinéraire vous invitera à savourer l’âme de villes mythiques, tout en profitant du confort et de la sérénité d’une croisière fluviale à bord d’un bateau convivial. Un voyage hors du temps, entre émerveillement et contemplation.

Durée 7 jours / 6 nuits
Prochain départ 2 octobre 2025
Thématique Croisières
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France
Séjour en France : Mille et un châteaux en Périgord

Terre de légendes et d’histoire, le Périgord déploie ses vallées emblématiques – Dordogne, Vézère, Isle et Dronne – dans un écrin de nature préservée. Ce territoire d’exception abrite l’une des plus riches concentrations de châteaux et de manoirs en France : 1001, dit la légende ! Forteresses majestueuses, châteaux troglodytiques accrochés aux falaises, élégantes demeures de prestige… Chaque édifice raconte une page d’histoire, du Moyen Âge à nos jours. Ce circuit vous invite à un véritable voyage à travers le temps, des vestiges préhistoriques aux trésors de la Renaissance, en passant par des villages de caractère, des jardins enchanteurs et des sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Entre patrimoine remarquable et savoir-faire artisanal, laissez-vous porter par la beauté et l’authenticité d’un Périgord où chaque pierre murmure les récits d’un passé fascinant.

Durée 8 jours / 7 nuits
Prochain départ 21 juillet 2025
Thématique Escapades thématiquesVoyages en train
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Lettonie
Le letton, langue balte au carrefour de l’histoire

Par Flavie Thouvenin

Petit État niché aux confins de la mer Baltique, la Lettonie est souvent oubliée des guides touristiques… à tort ! Après avoir surmonté les épreuves de la domination soviétique et les turbulences économiques à la suite de son indépendance, ce pays discret, membre de l’Union européenne depuis 2004, s’est hissé sur la première marche du podium des États baltes dont elle constitue aujourd’hui le centre économique. Riga, son élégante capitale, cœur européen de l’Art nouveau, les forêts à perte de vue de ses campagnes et les belles plages de ses côtes témoignent d’une richesse culturelle et naturelle uniques. La langue lettone, véritable reflet de cette identité, porte en elle les stigmates de son histoire mouvementée. Avis aux polyglottes et aux curieux : le letton, ça se mérite !

Vue de Riga
Vue de Riga ©F. Thouvenin

Le letton, survivant des langues baltes

Le letton appartient à la famille des langues baltes, une branche de la grande famille des langues indo-européennes, distincte des langues slaves voisines. Parlées principalement en Lettonie et en Lituanie, elles comptent environ cinq millions de locuteurs. Contrairement à l’estonien, qui relève de la famille des langues ouraliennes comme le finnois et le hongrois, le letton et le lituanien sont les seuls survivants des langues baltes dites orientales. Leur cousine occidentale, le vieux-prussien, s’est éteinte quant à elle au XVIIIe siècle. Ainsi, bien que les trois États baltes partagent une histoire commune, seules la Lettonie et la Lituanie sont véritablement des nations « baltes » d’un point de vue linguistique.

Le témoin d’une histoire mouvementée

Avec environ 1,5 million de locuteurs natifs en Lettonie et 100 000 à l’étranger, le letton est aujourd’hui l’une des 24 langues officielles de l’Union européenne. Ses premières traces écrites remontent au XVIe siècle : le plus vieil ouvrage en letton date de 1585, il s’agit du catéchisme catholique de saint Pierre Canisius. Pendant des siècles sous influence teutonique, le letton fut fortement influencé par l’allemand, langue de l’élite locale. Il fallut attendre le XIXe siècle pour que le mouvement nationaliste letton redonne ses lettres de noblesse à cette langue, luttant contre l’influence étrangère et jetant les bases du letton moderne.

La maison des Têtes Noires de Riga
La maison des Têtes Noires de Riga ©P.-Y. Denizot
Le long des côtes de la Baltique
Le long des côtes de la Baltique © Photo by Sergei Gussev/Pexels

Une langue façonnée par les soubresauts de l’histoire

Comme bien des langues, le letton a été façonné par les événements historiques. Sous la domination tsariste, une politique de russification freine son essor. Pourtant, au début du XXe siècle, les linguistes Jānis Endzelīns et Kārlis Mīlenbahs élaborent l’alphabet letton moderne, plus fidèle à sa phonétique. Après l’indépendance de 1920, le letton connaît un âge d’or… jusqu’à l’occupation soviétique. La Lettonie voit alors affluer des populations russophones et subit une nouvelle vague de russification. En 1935, les Lettons représentaient 80 % de la population du pays ; en 1989, ils n’étaient plus que 52 %.

Le renouveau du letton après l’indépendance

Avec la chute de l’URSS en 1991, la Lettonie retrouve son indépendance et fait du letton la pierre angulaire de son identité. Depuis, l’éducation en letton a été renforcée et, en 2019, même les écoles communautaires des minorités du pays ont adopté cette langue comme principal vecteur d’enseignement. Aujourd’hui, 62 % des Lettons parlent le letton à la maison, et des efforts continus visent à renforcer son usage dans la sphère publique. Le russe reste cependant encore largement usité, notamment par les générations ayant vécu sous l’ère soviétique.

Façades Art nouveau à Riga
Façades Art nouveau à Riga ©P.-Y. Denizot
Paysage sur les rives de la Daugava
Paysage sur les rives de la Daugava © Image by sergeigussev from Pixabay
Le Palais de la Culture et de la Science à Riga, gratte-ciel d'architecture stalinienne, vestige de l’occupation soviétique
Le Palais de la Culture et de la Science à Riga, gratte-ciel d'architecture stalinienne, vestige de l’occupation soviétique © F. Thouvenin

Une langue en quête d’authenticité

Pour préserver son identité linguistique, la Lettonie met un point d’honneur à « lettoniser » les emprunts étrangers. À l’instar du Québec vis-à-vis de l’anglais, les institutions lettones favorisent des équivalents purement lettons aux termes importés. Ainsi, si le mot « telefons » pour désigner le téléphone existe bel et bien, la version authentiquement lettone est « tālrunis ». Cette politique linguistique s’accompagne d’initiatives ludiques, comme le concours du « Mot de l’année » (Gada vārds), qui met en lumière des expressions typiquement lettones et encourage la créativité lexicale.

Une langue rare à l’oreille chantante

Si le letton n’est pas la langue la plus accessible pour un francophone, sa musicalité et son histoire en font un trésor linguistique unique. Avec ses intonations mélodiques et son vocabulaire imprégné de l’histoire du pays, elle reflète la résilience du peuple letton et la richesse culturelle de la Lettonie. Alors, à l’occasion de votre prochain séjour, pourquoi ne pas tenter d’apprendre quelques mots ? Sveiki (« bonjour ») ou paldies (« merci ») suffiront sans aucun doute à surprendre et ravir un Letton !

Le monument de la Liberté à Riga, symbole de l’indépendance lettone
Le monument de la Liberté à Riga, symbole de l’indépendance lettone © F. Thouvenin

Découvrez « Riga, perle de l’Art nouveau » avec Arts et Vie et arpentez les États baltes au cours de notre circuit « Les Républiques baltes »

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France
Escapade en France : Lille et les musées du Nord

Les villes du Nord ne cessent d’émerveiller et de surprendre. À Lille, Lens et le Cateau-Cambrésis, l’art occupe une place de choix avec des musées qui abritent des collections parmi les plus belles de province, tels que la Piscine de Roubaix, le musée Louvre-Lens à la muséographie transversale, et le musée Matisse au Cateau, sans oublier l’incontournable villa Cavrois, chef-d’œuvre de l’architecture moderniste.

Durée 4 jours / 3 nuits
Prochain départ 15 octobre 2025
Thématique Escapades thématiquesVoyages en train
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France
Journée culturelle en France : Chartres : les secrets du vitrail

Les ruelles du vieux Chartres vous attendent pour vous conter l’histoire de cette ville pleine de charme, située aux portes de Paris. Avec ses maisons à pans de bois, sa célèbre cathédrale et ses églises à l’architecture flamboyante, la capitale de la Beauce est une destination privilégiée pour une journée de découverte culturelle.

Durée 1 jour
Prochain départ 12 septembre 2025
Thématique Journées culturelles
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France
Journée culturelle en France : Les gares parisiennes

Portes de la capitale, les gares parisiennes sont un lieu de passage pour les voyageurs à destination ou au départ de Paris. Datant pour la majorité d’entre elles de l’origine du chemin de fer au XIXe siècle, elles ont modifié des pans entiers de la ville. Méritant davantage qu’une simple halte, les gares Saint-Lazare, de Lyon, de l’Est et du Nord vous feront découvrir toute la splendeur et l’histoire qui les animent. Quant à l’escale gastronomique au Train Bleu, elle vous fera revivre le faste de la Belle Époque.

Durée 1 jour
Prochain départ 18 juin 2025
Thématique Journées culturelles
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Malte
Escapade à Malte : Malte, sur les traces des chevaliers de Saint-Jean

Au sud de la Sicile, Malte coule des jours tranquilles. La Valette, capitale baroque, ainsi que les charmantes petites villes de l’archipel racontent l’histoire fascinante d’une très ancienne civilisation mégalithique, des cultures byzantines et arabes, des chevaliers de l’ordre de Saint-Jean, qui y ont tous marqué leur empreinte. Une escapade incontournable pour les passionnés d’histoire !

Durée 5 jours / 4 nuits
Prochain départ 15 octobre 2025
Thématique Escapades thématiques
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France
Journée culturelle en France : Villers-Cotterêts, au cœur de la langue française

Voici une journée inédite entièrement consacrée à la langue et à la littérature ! Nous vous inviterons tout d’abord à visiter la cité de la langue française, dernière née des grandes institutions muséales, naturellement installée dans la commune de Villers-Cotterêts où fut signé en 1539 un édit officialisant l’usage du français dans l’administration. Un acte fondamental, qui marqua les prémisses d’une unité linguistique dans notre pays. Puis, toujours dans thématique très littéraire, l’après-midi sera consacré à la découverte du musée Alexandre Dumas, né dans cette même commune de l’Aisne.

Durée 1 jour
Prochain départ 16 octobre 2025
Thématique Journées culturelles
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Un voyage culturel en Europe avec Arts et Vie vous mènera ainsi en son berceau, la Grèce. D’Athènes à Épidaure, de Cnossos à Cythère, et de Corfou aux Cyclades, vous retrouverez partout, aux frontons des temples comme dans les formes simples des maisons blanchies à la chaux, ce sens de la mesure harmonique qui fit de la Grèce antique un modèle esthétique pour des siècles. À Athènes, vous comprendrez le sens de l’eurythmie à la vue de l’Érechthéion ou du Parthénon et suivrez au musée de l’Acropole les grandes étapes de l’art grec, de la civilisation mycénienne à l’art hellénistique.

Faire un voyage culturel en Italie, c’est aller à la rencontre de l’ancien Empire romain qui régna sur le monde antique et de la Mère-Patrie des arts qui engendra la Renaissance. De Rome à Florence, de Venise à Sienne, une constellation unique d’artistes de génie produisirent des œuvres au rayonnement universel, des Primitifs du Quattrocento aux grands maîtres de la Renaissance, Léonard, Raphaël, Michel-Ange. L’Italie, c’est aussi Venise, cette ville surgie des eaux où se mêlèrent Byzance, l’Orient et le Gothique dans le palais de la Ca’d’Oro ou à la Basilique Saint-Marc. Tandis que l’on doit aux peintres vénitiens comme Giorgione ou Titien un modelé plus sensuel des chairs et une perspective atmosphérique obtenue par la couleur et par la lumière. Un voyage en Italie ne saurait oublier la baie de Naples, le Vésuve, Sorrente et la côte almafitaine, grand jardin suspendu sur la mer tyrrhénienne.

En France, Paris reste toujours Paris, avec ses hôtels particuliers du Marais des XVIIe et XVIIIe siècles au bel ordonnancement régulier, ses grands boulevards haussmanniens, ses musées aux collections exceptionnelles comme Le Louvre ou le musée d’Orsay, sa place de la Concorde et ses Champs-Élysées, ses quartiers de Montmartre ou de Montparnasse marqués par les Impressionnistes, les Fauves ou les Cubistes. La richesse culturelle de la France est aussi dans ses régions : vous irez à la découverte de la romanité en Provence, de la culture cathare autour de Carcassonne, de l’Alsace des marchés de Noël, mais aussi des grands festivals d’été comme ceux de Marciac ou de la Roque-d’Anthéron.

Ceux qui aiment le Sud profond feront un voyage culturel en Espagne ou au Portugal. L’Espagne est diverse, car elle fut ouverte aux nombreuses influences extérieures : celles de la civilisation romaine et de la civilisation arabe, celle de l’Italie, de l’Europe du Nord et de la France du Sud-Ouest. Puis c’est l’Espagne qui rayonnera sur l’Europe, avec le Siècle d’or, ses artistes majeurs, ses monarques absolus et les conquêtes de son immense empire colonial De la Catalogne à l’Aragon, de l’Estrémadure à l’Andalousie, un voyage culturel avec Arts et Vie vous fera voir cette Espagne aux multiples visages, qui s’enrichit de l’apport de la culture cistercienne comme de celui des princes omeyades en Andalousie. C’est à Madrid que l’Espagne du Siècle d’or connut un rayonnement sans pareil jusqu’au XVIIe siècle. Le musée du Prado en témoigne par la richesse exceptionnelle des œuvres venues du foyer andalou, celles de Ribera, de Zurbaran ou de Vélasquez.

Un autre génie de la peinture espagnole, Le Greco, a marqué l’art européen par la puissance de ses représentations. Vous le retrouverez à Tolède, au musée qui porte son nom, et dans l’église San Tomé. Le Greco a beaucoup influencé Picasso dont vous pourrez voir les œuvres à Barcelone. À Barcelone les architectures foisonnantes et organiques du mouvement moderniste imposeront leur forte présence, de Lluis Domenéch Montaner à Antoni Gaudí. Au Portugal, vous retrouverez les vestiges glorieux qui firent de ce petit pays l’une des principales puissances maritimes d’Europe et lui virent jouer un rôle majeur dans les Grandes Découvertes, grâce à des rois comme Henri le Navigateur ou Manuel Ier et des navigateurs comme Bartolomeu Dias et Vasco de Gama. Ainsi s’étendirent ses frontières bien au-delà des mers, jusqu’au Congo, au Cap-Vert et au Brésil. Si vous préférez le Nord, ses paysages et ses mythologies, Arts et Vie vous emmènera en Autriche, découvrir le rococo des églises et des palais ou admirer l’art de la Sécession viennoise, ses architectures nouvelles et ses peintres flamboyants comme Klimt ou Franz von Stuck.

En Allemagne, vous irez sur les traces nombreuses et glorieuses qui firent l’Empire carolingien, le Saint-Empire romain germanique, puis la monarchie des Habsbourg. En remontant le cours des fleuves comme le Rhin, l’Elbe, la Moldau ou le Danube, vous découvrirez les villes médiévales qui fascinèrent les romantiques. Ou visiterez Salzbourg qui vit naître Mozart et dont le centre à l’architecture baroque et italianisante, se caractérise par une profusion de flèches et de dômes eux-mêmes dominés par la silhouette monumentale et austère de la forteresse de Hohensalzburg.

Toujours plus au nord, vous pourrez choisir la ligne claire des pays scandinaves, dont les grands architectes et designers créèrent un nouvel art de vivre qui est toujours le nôtre. Plus à l’est, enfin, c’est la grande Russie. À Moscou, vous admirerez la Place Rouge et la forteresse du Kremlin entourée de ses nombreux palais et cathédrales sommés de bulbes d’or et de coupoles colorées. À Saint-Pétersbourg, vous découvrirez une « Venise du Nord » aux quatre-cents ponts et aux nombreux canaux, surgie des marécages en 1703 par la volonté visionnaire du seul Pierre Le Grand. À moins qu’une croisière au fil de la Néva ou de la Volga ne vous mène jusqu’en Carélie ou à la découverte des villes orientales comme Kazan la tatare ou Samara la turco-mongol.