Embarquez pour une croisière culturelle exceptionnelle à travers les joyaux de l’Europe du Nord, où l’histoire et l’art se conjuguent avec raffinement. De la splendeur des Flandres aux chefs-d’œuvre des musées hollandais, en passant par les canaux envoûtants d’Amsterdam, chaque escale vous entraînera vers un patrimoine d’exception. Entre visites emblématiques et découvertes insolites, cet itinéraire vous invitera à savourer l’âme de villes mythiques, tout en profitant du confort et de la sérénité d’une croisière fluviale à bord d’un bateau convivial. Un voyage hors du temps, entre émerveillement et contemplation.
Belgique
Liège et ses environs offrent un véritable voyage dans le temps, au carrefour des styles et des époques. De l’éclat de l’art mosan aux trésors de l’Art nouveau, en passant par les vestiges romains de Tongres ou les témoignages industriels de Blegny-Mine, chaque étape révèle une facette de l’histoire et du patrimoine belge. Ce séjour vous propose une immersion dans une ville vivante et contrastée, où le passé dialogue avec le présent, et où chaque quartier raconte une nouvelle histoire.
Plongez au cœur des trésors du Nord, où beffrois majestueux et cités flamandes racontent des siècles d’histoire et de traditions. De Lille, ville d’art et d’élégance, aux paisibles paysages de Flandre et d’Artois, chaque étape dévoile des merveilles architecturales et un patrimoine vibrant, inscrit dans la pierre et les mémoires. Une escapade où passé et présent se mêlent, entre ruelles pavées, carillons enchanteurs et édifices remarquables, jusqu’aux frontières de la Belgique voisine, terre d’églises gothiques et de fortifications médiévales.
Berceau de l’Art nouveau et de l’Art déco, la capitale européenne arbore fièrement maisons, hôtels particuliers et jardins conçus par les grands noms des mouvements emblématiques du xixe siècle comme Victor Horta. Et pour illustrer le fabuleux mariage entre lignes géométriques, courbes et art floral, une visite exceptionnelle des magnifiques Serres royales de Laeken, ouvertes uniquement une fois par an, sera l’occasion d’admirer l’harmonie parfaite entre un lieu d’exception et une pensée artistique.
En plein cœur du “Plat Pays”, la vallée de la Meuse fait figure d’exception. Avec ses rives délicatement vallonnées, le fleuve invente de délicieux paysages verdoyants, parsemés de châteaux, d’abbayes et de villes charmantes au patrimoine remarquable. Enrichies grâce à cette formidable source de communication et d’échanges qu’est la Meuse, ces cités prospères se sont en effet parées de joyaux d’architecture des époques classique et baroque, mais aussi de jardins raffinés qui évoquent la richesse des siècles passés. Cette escapade inédite vous invite à la rencontre de cette région méconnue mais dont les trésors historiques méritent d’être découverts.
Romantiques et paisibles, parfois teintés d’une touche de mélancolie, les paysages et les nombreux canaux de Flandre invitent à la rêverie et à la flânerie. Au fil des plus belles villes de Belgique, vous savourerez grâce à ce programme plein de charme l’art et l’art de vivre de ce pays du Nord, généreux et accueillant.
« Jan van Eyck : une révolution optique »
Par Mathilde Briot
Alors que s’ouvre bientôt au Rijksmuseum d’Amsterdam une grande exposition dédiée à Vermeer, fortement attendue par tous les férus de peinture, je me souviens avec émotion d’une autre exposition-évènement, à laquelle j’ai eu la chance de pouvoir aller avec Arts et Vie. En 2020 se tenait en effet à Gand la plus grande exposition jamais consacrée à cet autre peintre flamand incontournable : « Jan van Eyck : une révolution optique ». À cette occasion, trois escapades Arts et Vie étaient programmées entre février et avril… Mais, rappelez-vous, le monde était alors inquiet et suspendu à l‘évolution de la crise sanitaire. La Covid se répandait et nous attendions les masques, espérions les vaccins… bref, dans ce contexte, sur les 25 inscrits, nous étions finalement seulement 14 téméraires et passionnés à partir pour l’escapade programmée du 10 au 13 mars 2020…
Gand et Jan van Eyck

Les deux premiers jours de cette escapade étaient consacrés à la découverte de Gand. Parmi les multiples merveilles de cette ville étaient notamment prévues les visites de la cathédrale Saint-Bavon – qui conserve le fameux polyptyque de L’Adoration de l’Agneau mystique peint par Van Eyck – et du musée des Beaux-Arts, dans le cadre de cette fameuse exposition.
L’exposition du musée des Beaux-Arts débutait par une présentation de la restauration des volets extérieurs du polyptyque, avec notamment les volets intérieurs originaux, Adam et Ève, dont la nudité et le réalisme ont longtemps fait scandale. Les deux panneaux ont en effet d’abord été enlevés et cachés, puis remplacés par une copie les représentant habillés, et ce n’est que très récemment que le polyptyque a retrouvé son apparence originelle.
La suite de l’exposition permettait d’observer la technique et les perspectives de l’artiste à travers plusieurs autres tableaux, mais également de comparer ses oeuvres à celles de ses contemporains. Cette exposition était véritablement exceptionnelle : alors que seules une vingtaine d’œuvres de Van Eyck sont conservées dans le monde, au moins la moitié d’entre elles avaient fait le voyage jusqu’à Gand. Elles y côtoyaient des œuvres de l’atelier de Van Eyck et des copies de tableaux aujourd’hui disparus, mais aussi plus de 100 chefs-d’œuvre du bas Moyen Âge. Non moins de treize salles du musée des Beaux Arts avaient été réaménagées à cet effet.
Et surtout, ce 11 mars 2020, nous étions très peu nombreux dans les salles. Le guide du musée a ainsi pu passer du temps à nous commenter les tableaux, en insistant sur des détails, parfois minuscules, que nous n’aurions bien sûr pas pu apprécier s’il y avait eu foule. Ce fut ainsi une visite quasi-privatisée de l’exposition, qui nous permis de profiter d’une extraordinaire proximité avec les œuvres du grand maître flamand. Nous étions aux anges !

Bruges et le coronavirus
Après Gand, notre escapade s’est poursuivie à Bruges dont nous avons pu arpenter le centre-ville le troisième jour de notre circuit. Le virus se montrait cependant de plus en plus menaçant et la Belgique a alors annoncé fermer ses restaurants pour le lendemain soir, le 13 mars à minuit, pour une durée de trois semaines. Cette annonce n’impactait à priori pas la suite de notre programme puisque notre retour à Paris était prévu en fin d’après-midi. Nous étions donc toujours très optimistes et nous nous réjouissions à l’idée de visiter les musées Memling et Groeninge dans les mêmes conditions que l’exposition Van Eyck.
Le 13 mars, pour notre dernier jour donc, nous nous sommes rendus avec notre guide au musée Memling pour son ouverture à 9 h 30, et patatras ! Sans aucun panneau indicatif, les portes du musée sont restées fermées… ainsi que celles du Groningemuseum. La fermeture des musées, sans annonce officielle, précédait en fait celles des restaurants ! Nous avions donc été extrêmement chanceux avec l’exposition Van Eyck car elle avait, quant à elle, fermé prématurément ses portes dès le 12 mars.

Il nous fallait cependant occuper notre journée jusqu’au soir, sans un seul musée ouvert. Notre guide a alors confirmé son professionnalisme et sa connaissance de la ville : « Les musées sont fermés ? Eh bien, nous visiterons les églises ! »
Nous avons ainsi découvert la cathédrale Saint-Sauveur, l’église Saint-Basile et l’église Saint-Jacques, dont plusieurs tableaux pourraient eux aussi figurer dans les musées : La légende de sainte Lucie (1480) d’un primitif flamand anonyme, le triptyque Van Joos van Belle (1556) de Pieter Pourbus, l’épitaphe de Van Zeger van Male (1578) peinte par Pieter Pourbus, et une Vierge à l’enfant de Luca della Robbia. Ces œuvres ont ainsi permis à notre guide de nous rappeler les liens entre « l’Italie » et les Flandres.
Notre dernier jour fut ainsi totalement chamboulé par l’actualité sanitaire, mais brillamment aménagé par notre guide. Et puis Bruges n’étant pas si loin, il nous suffira d’y revenir quand les musées rouvriront ! Nous avions au moins pu profiter de l’exposition-évènement Van Eyck, qui, elle, ne sera sans doute pas réorganisée de sitôt !
Nous sommes rentrés comme prévu le 13 mars au soir à Paris, tous enchantés par cette escapade. Le 14 mars au soir, les restaurants fermaient en France et le confinement généralisé démarrait le 17 mars… nous avions alors tout le temps de revoir l’exposition avec la visite virtuelle proposée par le musée des Beaux-Arts (encore visible aujourd’hui).
Découvrir nos circuits en Belgique et aux Pays-Bas : Sur les traces des maîtres flamands, Flâneries flamandes et Amsterdam célèbre Vermeer
En savoir plus :
À l’occasion de l’exposition-évènement Vermeer à Amsterdam, nous offrons à nos adhérents une conférence en ligne sur Vermeer, présentée par Nadège Monnéger, guide-conférencière. Pour y assister, rendez-vous dans votre espace adhérent mercredi 25 janvier 2023, à 17 h 30. La conférence restera visible pendant ensuite deux semaines.
Par Flavie Thouvenin
Lundi 25 octobre 2020, au petit matin. J’entame mon 4e jour dans le plat pays, le temps file. Après deux jours à arpenter les ruelles et naviguer au fil des canaux de la belle Bruges, changement d’ambiance ! Nous sommes partis la veille à l’assaut de Bruxelles, avec un programme réjouissant mais chargé : la Grand-Place, le Manneken-Pis, les galeries Saint-Hubert, le marché aux puces de la place du Jeu de Balle… les pieds commencent à chauffer, mais il n’est pas question de s’arrêter.
Aujourd’hui, on prend de la hauteur. À chaque nouvelle escapade citadine, c’est la même rengaine : s’il y a une tour, je me dois d’y monter ! Je collectionne les visites d’observatoires comme celles des plus grands musées. Le beffroi de Bruges n’ayant pas suffi à me rassasier, c’est vers le plateau de Heysel que je pars ce matin : direction l’Atomium, un des symboles de la capitale belge. La météo n’est pas des plus clémentes, un petit vent vient nous rafraîchir le bout du nez et le ciel est bien grisé mais les prévisions des jours suivants promettent de la pluie… c’est maintenant ou jamais !
Un colosse d’aluminium et d’acier
Arrivée sur place, nous sommes visiblement une tripotée à avoir eu la même idée, la queue pour le guichet promettant de longues minutes d’attente… Ce qui nous laisse tout le loisir d’admirer la structure étonnante de ce colosse d’aluminium et d’acier, mi-sculpture mi-architecture. Représentant une maille élémentaire de fer (9 atomes de fer) grossie 165 milliards de fois, l’Atomium surprend par sa forme unique : 3 piliers soutenant 9 sphères de 18 m de diamètre, reliées entre elles par de longs tubes de 3,3 m de diamètre. Pensé par l’ingénieur André Waterkeyn et conçu par les frères architectes André et Jean Polak, l’Atomium fut l’attraction phare de l’Exposition universelle de 1958.
Avec pour slogan « le bilan d’un monde pour un monde plus humain », cette édition de l’Expo entendait initier et réconcilier le grand public avec la science, en plein contexte de guerre froide et sa course à l’armement, et après le traumatisme des bombes atomiques larguées sur le Japon en 1945. Après les sombres années de la guerre, on commence à entrevoir les possibilités illimitées des dernières grandes découvertes scientifiques et l’on se prend à rêver d’un futur magnifié grâce au progrès scientifique. Les navettes remplaceront les voitures, les fusées nous emmèneront aux confins de l’espace-temps, les maladies ne seront plus : c’est le temps de l’espoir et l’âge d’or de la science-fiction ! L’Atomium capte toute l’audace d’une époque et nous offre un véritable voyage dans le temps.
Point de vue sur la capitale belge
Après 30 min d’une attente dans la fraîcheur matinale, nous ne sommes pas mécontents d’atteindre enfin le guichet ! Pass sanitaire scanné, température prise, masques sur le nez (pas d’inquiétude, le protocole Covid est ici très respecté !), billets en poche : la première étape de la visite nous tend les bras. Nous embarquons dans l’ascenseur du tube central, le plus rapide à l’époque de sa construction à raison de 5 m gravis par seconde, direction le sommet ! En 23 petites secondes, nous y sommes déjà.
À 92 m de haut, le panorama qui s’offre à nous est réputé le plus beau de la capitale. Avec sa vue à 360°, on peut, par temps clair, voir jusqu’à Anvers. Pour nous, c’est loupé ! La grisaille se lève peu à peu et nous laisse tout de même une très belle vue sur tout Bruxelles et ses environs, ainsi qu’un beau point de vue sur l’Atomium lui-même. Un spot de choix pour les photographes amateurs (et pour les demandes en mariage aussi, paraît-il !). Après avoir déambulé dans la sphère et tenté d’identifier les monuments de la capitale à l’aide des panneaux jalonnant l’espace, nous rejoignions le rez-de-chaussée en aussi peu de temps qu’il nous en a fallu pour monter… mais la visite est loin d’être terminée !
Au temps de l’Expo
Deuxième étape de la visite : la sphère de base, qui sur plusieurs étages présente une exposition permanente consacrée aux années 1950, à l’Exposition universelle de 1958 et à la construction de l’Atomium. Images et documents d’archives, plans et dessins d’architectes, maquettes et vidéos nous font remonter dans le temps et nous plongent dans l’ambiance de l’époque, sur un air de nostalgie. Il faut dire que l’Expo universelle de 58 fut la dernière organisée sur le sol belge, qui pour l’occasion avait mis les petits plats dans les grands. Sur le plateau du Heysel, entre les mois d’avril et octobre, les pavillons des 44 pays participants attirent pas moins de 43 millions de visiteurs, plaçant Bruxelles sous le feu des projecteurs.
Outre les pavillons de l’URSS et des États-Unis, c’est l’Atomium qui intrigue le plus les badauds : son succès auprès des locaux comme des étrangers est immédiat. Il devient ainsi l’un des spots les plus en vue de la capitale, et un arrêt incontournable pour les touristes. Au départ construit uniquement dans le cadre de l’Expo, il échappe ainsi à la destruction plusieurs fois au cours des décennies, jusqu’à bénéficier enfin de grands travaux de rénovation plus qu’attendus entre 2004 et 2006. L’Atomium est là pour rester !
Un pas dans le passé, un autre dans le futur
À l’intérieur, l’architecture a des allures de sous-marin… ou de vaisseau spatial digne des plus grands space opera, ambiance 2001, l’Odyssée de l’espace ! Un voyage intergalactique qui nous mène d’une sphère à une autre, par le biais d’escalators mécaniques (les plus longs d’Europe à leur construction – jusqu’à 35 m pour l’un d’eux) et d’une flopée d’escaliers, le tout soutenu par une structure de charpente métallique et un alliage en acier et inox impressionnants, illuminés par des néons de couleurs vives. Un univers pour les fans de science-fiction ! Outre la sphère de base réservée à l’exposition permanente, cinq autres sont accessibles au public, l’une accueillant notamment des expositions temporaires sous forme de spectacle son et lumière qui ajoute au mystère des lieux… Petits et grands en prendront à coup sûr plein la vue !
À mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe latine, la Belgique doit le faste de ses architectures, la diversité de ses paysages et le nombre de ses grands maîtres en peinture à ces influences mêlées, de la Flandre à la Wallonie. Faire un voyage culturel en Belgique avec Arts et Vie, c’est séjourner à Bruxelles la bilingue, remonter les canaux de Bruges, la « Venise du Nord », découvrir Anvers, capitale du baroque flamand et ville natale de Rubens. La Grand Place de Bruxelles réunit des édifices emblématiques des pouvoirs municipaux et ducaux et les anciennes maisons des corporations. Détruite par les troupes de Louis XIV en 1695, elle va faire l’objet d’une reconstruction rapide et cohérente. On peut y admirer l’Hôtel de Ville, joyau du gothique brabançon, la Maison du Roi lui faisant face, et de part et d’autre de ces bâtiments, les maisons des corporations, sommées de pignons et de frontons, rehaussées d’ors, de statues et de colonnes. Au cœur du quartier historique, vous irez aussi de la rue des Bouchers à la place Saint-Géry et visiterez la cathédrale gothique des Saints-Michel-et-Gudule, où repose Rogier Van der Weyden.
Vous retrouverez les grands maîtres flamands dans la section d’art ancien des musées royaux des Beaux-Arts, riche des toiles de Van der Weyden, Bouts, Memling, Gossart, Bosch et Brueghel. Bruxelles est également une ville marquée par l’Art Nouveau, ses architectures organiques, son nouvel usage des matériaux. Un voyage culturel vous mènera à la découverte des habitations majeures de Victor Horta,classées au patrimoine mondial de l’Unesco, l’hôtel Tassel, l’hôtel Solvay, l’hôtel van Eetvelde et la maison-atelier de Victor Horta. Pensées par l’architecte jusqu’au moindre détail, elles témoignent d’une stylistique nouvelle, caractérisée par l’introduction du plan ouvert, la diffusion de la lumière au travers de l’ensemble de la construction et la création d’une décoration ondoyante intimement rattachée à la structure même des bâtiments. Marqué par le concept d’art total et réalisé sous la conduite de l’architecte Josef Hoffman, le palais Stoclet représente un chef-d’œuvre de la Sécession viennoise et l’annonce du modernisme en architecture.
De Bruxelles, vous voici à Bruges, avec ses maisons à pignons, ses béguinages et ses canaux aux eaux étales. Remarquablement préservé, le centre historique a conservé son tissu urbain médiéval, son réseau de canaux et ses bâtiments représentatifs du gothique de brique de l’Europe du Nord. Au XVe siècle, cette cité marchande florissante fut aussi un important centre de mécénat pour les Primitifs flamands. S’y épanouirent les talents de Jan Van Eyck, Hans Memling, Petrus Christus ou Hugo Van der Goes, dont vous pourrez admirer les œuvres au musée Memling ou au musée Groeninge. À Gand, une visite s’imposera à la cathédrale Saint-Bavon à l’impressionnant vaisseau à trois nefs. Elle abrite le fameux retable de l’Agneau mystique des frères Van Eyck, qui offre deux scènes différentes, selon sa position ouverte ou fermée, Christ-Roi, adoration de l’Agneau de Dieu, portraits d’Adam et Eve, Annonciation faite à Marie et portrait des donateurs. Anvers est la grande ville d’art et d’histoire de la Flandre. Marquée par le maniérisme, elle offre aux visiteurs une Grand Place aux formes chantournées, avec son Hôtel de ville qui doit sa richesse ornementale à Cornelis Floris de Vriendt et ses hautes maisons des corporations à pignons et fenêtres à meneaux. Chef-d’œuvre du style jésuite édifié de de 1615 à 1621, l’église Saint-Charles-Borromée eut Rubens comme principal peintre-décorateur. Vous retrouverez le grand maître dans de nombreux musées et églises de la ville et dans sa maison même. Là, il se fit lui-même architecte, agrandissant l’ancienne demeure de style flamand d’une galerie de statues sous coupole, d’un vaste atelier et d’un pavillon de jardin, pour en faire un fastueux palazzo sur l’Escaut.
La Belgique est riche et diverse : découvrez tous ses trésors d’art et d’architecture grâce à un voyage culturel avec Arts et Vie.