À l’occasion du 200e anniversaire de la naissance de Johann Strauss II, cette escapade viennoise vous plonge dans l’univers fascinant de l’un des plus grands compositeurs de l’histoire. Vous découvrirez la richesse de son héritage au fil de ses résidences et des expositions consacrées à sa vie et à son œuvre, sans oublier deux concerts d’exception. De l’Opéra national à la maison de la Musique, chaque étape de ce programme vous invite à un voyage immersif dans l’histoire, l’art et la musique de Vienne, capitale incontestée du romantisme musical.
Autriche
Tout au long de son parcours à travers l’Europe, le Danube sillonne une multitude de paysages. Bordé de forêts, de montagnes ou même de défilés rocheux, le fleuve offre des panoramas enchanteurs mais aussi des villes passionnantes dont le patrimoine préservé séduira les férus d’art et d’histoire.
Deux grandes capitales symbolisent l’extraordinaire patrimoine historique et architectural de l’Europe médiane : Budapest, sur les rives du Danube ; et Prague, l’ensorceleuse, sur la Vltava. Complété par la visite de Vienne, ce programme vous entraîne dans un voyage passionnant, au cœur des plus grandes cités de l’ancien Empire austro-hongrois.
Prestigieuse capitale intellectuelle et artistique, Vienne a durant des siècles accueilli écrivains, musiciens, peintres et architectes, invités à la cour des Habsbourg, éminents protecteurs des arts. De cette époque fastueuse subsiste un fabuleux patrimoine culturel qui a su se renouveler tout au long du XXe siècle, avec la naissance de l’Art nouveau qui bouleversa les traditions de la ville. Il fait bon flâner dans ses rues au charme suranné, s’émerveiller dans ses musées, se balader dans ses élégants jardins sur un doux air de valse.
De la flamboyante Vienne aux charmants paysages de la région des lacs de Salzbourg, en passant par maintes petites villes chargées d’histoire, ce circuit vous offrira un très beau panorama de l’Autriche d’hier et d’aujourd’hui. Fortement marqué par la flamboyance de son époque impériale et par ses artistes de renom, ce pays a su toutefois conserver son charme bucolique qui ravit les visiteurs par son authenticité autant que par la richesse de son patrimoine culturel.
Vallées verdoyantes et sommets enneigés, folklore rural et magnificence des Habsbourg, voici le programme de ce voyage au cœur du Tyrol autrichien. Les randonnées vous entraîneront vers de charmants paysages où les lacs d’altitude rencontrent des chutes d’eau vertigineuses ; mais ce sont également les traditions et l’histoire de cette région exceptionnelle qu’Arts et Vie vous invitera à découvrir, avec toujours, les montagnes comme horizon…
De châteaux de contes de fées en musées richissimes, Vienne captivera petits et grands ! Si le souvenir des familles impériales omniprésent dans la ville et à ses abords fascinera par la somptuosité des décors, la tradition artistique de la capitale autrichienne éveillera tous les esprits créatifs. Cette semaine très culturelle mais parfaitement adaptée aux enfants, invite à une belle découverte de la ville et de ses trésors, tout en proposant des activités ludiques et enrichissantes pour les plus jeunes. De beaux moments de convivialité à savourer en famille !
Plongez au cœur de la Bavière, où les paysages légendaires dévoilent villages pittoresques, maisons traditionnelles et églises baroques. Vous y découvrirez des châteaux romantiques nichés dans des vallées fertiles, entourés de vergers, de forêts majestueuses, d’alpages verdoyants et de lacs idylliques. La Bavière captive par sa beauté, mais c’est aussi sa capitale qui vous charmera. Munich, avec son riche patrimoine architectural oscillant entre néo-classicisme et baroque, vous révèlera une qualité de vie exceptionnelle avec ses agréables terrasses, ses grands parcs, ses espaces avant-gardistes et son centre piéton. Ce circuit promet de vous émerveiller par sa diversité et sa richesse.

À Vienne, ça sent le cheval à deux pas du Palais de Sissi
Par Patrick Schouller
Vienne est une destination de choix pour les adhérents Arts et Vie, qui découvrent avec intérêt une architecture urbaine emblématique de l’Empire austro-hongrois, principalement à l’intérieur du Ring. Ils savourent aussi la visite de musées célèbres, dont le Belvédère et ses Klimt, ou le Kunsthistorisches Museum, ses Brueghel et sa Kunstkammer, 2 200 objets précieux collectionnés par les Habsbourg (quelle merveille que cette salière de Cellini en or repoussé sur socle d’ébène, réalisée en 1543 pour François 1er !).
À Vienne, où la circulation en centre-ville est quasi impossible, on marche beaucoup pour passer d’un site à l’autre. Enfin, on marche si l’on veut, car il existe bien sûr un réseau de transport urbain efficace alliant métro ultra-moderne, tramway d’un autre âge et même calèches pour nostalgiques. Mais il est amusant de voir, dans le petit passage couvert longeant le palais de la Hofburg, certains de nos adhérents se mettre à humer quelque chose, le regard inquisiteur. Mon Dieu, mais pourquoi cela sent-il autant le cheval à deux pas des appartements de Sissi ? Étrange, non ? Alors, l’accompagnateur arrête le groupe et dirige les regards vers les grandes baies vitrées latérales, qui ouvrent sur une vaste cour intérieure bordée de stalles. Avec parfois la vision de l’encolure d’un magnifique cheval gris qui les fixe lui aussi.
Les lipizzans de l’École d’Équitation espagnole de Vienne

Oui, nous sommes juste à côté de la célèbre École d’Équitation espagnole de Vienne (la Spanische Hofreitschule). Cette École est l’une des quatre en Europe à perpétuer l’art équestre classique de la Renaissance. Les trois autres sont le Cadre Noir de Saumur, l’École Royale andalouse d’art équestre de Jerez et son homologue portugaise de Queluz. L’École de Vienne ne cherche pas à innover, seule la tradition compte. C’est une démonstration d’équitation dans laquelle le cheval apparait plus sublimé que contraint par l’homme, et semble alors se déplacer dans la beauté de ses mouvements naturels.
Dès le début, cette École a été utilisée pour des cérémonies royales avant de s’ouvrir au public pour des représentations équestres musicales très prisées qui se déroulent juste à côté. Il suffit en effet de traverser le passage couvert pour atteindre un Manège magnifique, conçu entre 1729 et 1735 par l’architecte du baroque Joseph Emanuel Fischer von Erlach. Pendant plus de 450 ans les jeunes nobles de la monarchie autrichienne y ont appris à monter à cheval.
Mais revenons à notre nez inquisiteur : malgré toutes les précautions, ces 72 étalons à la robe d’un gris foncé ou presque blanc (selon l’âge !) sont obligés de traverser cette ruelle couverte pour passer des écuries au Manège, laissant parfois des traces malodorantes ! Mais même si ça sent le cheval, le spectacle est impressionnant et les appareils photos crépitent.
Un spectacle équestre exceptionnel

Généralement les voyageurs des circuits n’assistent pas à la performance des reprises équestres car il n’est pas simple d’obtenir des places. Mais certains groupes Arts et Vie, dans le cadre des voyages-événements par exemple, peuvent profiter de ce spectacle. J’ai eu cette chance et c’est assez impressionnant, même lorsque, comme moi, on n’y connait rien. Si certaines figures peuvent sembler anodines, les spécialistes apprécient le dressage et surtout la complicité homme/cheval nécessaire pour en arriver là. Enfin, je dis “homme”, mais il y a aussi des cavalières. Les uniformes, dans le style de ceux de nos Polytechniciens avec sabre et bicorne, donnent aussi une évidente majesté aux différentes reprises dans le cadre de ce manège grandiose.
Une anecdote sur cette École : c’est ici qu’est née l’expression « chapeau bas, Messieurs » en français, langue des Cours européennes. La tradition voulait que l’impératrice Marie-Thérèse ne se découvre jamais, la noblesse rarement, devant un subalterne. Pourtant, à l’issue d’une reprise particulièrement remarquée par l’Impératrice, celle-ci s’est levée, a soulevé son chapeau, ordonnant ainsi implicitement à toute la noblesse de saluer le cavalier méritant.
À découvrir lors du séjour : Vienne l’impériale
Pour aller plus loin :

Article en partenariat avec l’Office national du tourisme autrichien.
Nous remercions également chaleureusement l’Office du tourisme de Vienne pour les photos.
Autriche carolingienne, gothique, baroque, Autriche des Habsbourg, Autriche salzbourgienne qui vit naître Mozart, Autriche de la Sécession viennoise, Autriche terre d’élection des musiciens et patrie des écrivains de la MittelEuropa,le pays a de nombreux visages, un patrimoine d’exception et des paysages qui, dès le XVIIIe siècle, attirèrent les peintres et les touristes, séduits par le « pittoresque » des forêts et des sommets du Tyrol, des monastères, des châteaux et des auberges de la vallée de la Wachau. Un voyage culturel avec Arts et Vie vous mènera à Vienne, médiévale puis baroque, capitale de l’Empire austro-hongrois, puis haut-lieu du Jugendstil et de la Sécession.
Classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, son centre historique offre une grande variété d’éléments architecturaux d’exception. Le cœur médiéval abrite le Schottenkloster, plus ancien monastère d’Autriche, un ensemble d’églises gothiques ainsi que la cathédrale Saint-Étienne qui date des XIVe et XVe siècles. En 1683, Vienne devient capitale de l’Empire des Habsbourg et connaît, de ce fait, une rapide expansion. C’est alors le temps des fastes du baroque, ses marbres, ses ors, ses grands décors mouvementés et ascendants. Grâce à un voyage culturel avec Arts et Vie, élevez-vous jusqu’aux hauteurs du palais du Belvédère, bâti par Johann-Lukas von Hildebrandt pour le prince Eugène. Il surplombe des jardins dont l’ordonnancement et les différents degrés évoquent les Quatre éléments, le Parnasse des Muses puis l’Olympe des dieux. Le palais abrite l’un des musées les plus fameux de la ville où vous pourrez voir « Le Baiser » de Klimt. À la fin du XIXe siècle, Vienne fit l’objet d’une rigoureuse planification urbaine qui influença toute l’Europe : on ajouta à l’ancienne Hofburg, la Neue Hofburg, sorte de « forum impérial » bordé de musées et de bâtiments publics aux vastes proportions.
Puis Vienne fut l’une des villes-phares du Jugendstil, cet art nouveau qui rêvait d’art total et s’élevait contre tous les académismes. Symbole de cette rupture, voici le Palais de la Sécession, manifeste architectural tout blanc couronné d’or, édifié par Joseph-Maria Olbrich en 1897 : au fronton du Palais, la Pallas-Athéna de Klimt rappelle la devise de la Sécession viennoise : « À chaque âge son art, à chaque art sa liberté ». À l’intérieur se déploie la fastueuse frise Beethoven, ses muses et ses gorgones, par laquelle Klimt voulut faire œuvre d’art totale, en réunissant architecture, peinture, sculpture et musique. D’autres villes d’Autriche sont des lieux de mémoire tout aussi prestigieux. Ainsi de Salzbourg, exemple exceptionnel de ville-État ecclésiastique et point de rencontre des cultures allemande et italienne. Dominée par la silhouette imposante de la forteresse de Hohensalzburg, la ville est riche en édifices religieux liés aux princes-évêques, tandis que le centre doit ses couleurs et son baroquisme aux architectes italiens Vincenzo Scamozzi et Santini Solari. On ne saurait quitter Salzbourg, enfin, sans partir sur les traces de son plus illustre fils, Wolfgang Amadeus Mozart. Un voyage culturel avec Arts et Vie vous mènera également à Graz, dont le centre historique et le château d’Eggenberg sont fortement marqués par la présence séculaire des Habsbourg : ils intègrent harmonieusement les styles architecturaux et les courants artistiques qui s’y sont succédé, depuis le Moyen-Âge jusqu’au XVIIIe siècle. On ne saurait faire, enfin, faire son « Grand Tour » autrichien sans rapporter des images de ses paysages.
Parmi les plus beaux figurent ceux de la vallée de la Wachau, paysage au bord du Danube bordé de montagnes dans lequel les châteaux, les monastères, les églises et les monuments civils, témoins d’une longue évolution historique, ont remarquablement survécu. Parfaitement intégrées à la nature environnante, vous y trouverez encore des fermes du Moyen Âge et des XVIe et XVIIe siècles. Les villes, quant à elles, présentent des maisons à oriels et à toits pentus, les auberges, les moulins et les relais de poste ont conservé leur fonction commerciale ou artisanale. De multiples châteaux aux silhouettes dentelées surplombent la vallée du Danube, tandis que les églises et les monastères s’insèrent harmonieusement dans la trame du tissu urbain.