Afrique et Océan Indien

Partir pour un voyage culturel en Afrique avec Arts et Vie est l’occasion idéale pour découvrir ce continent envoûtant dont les ressources n’ont pas fini de vous surprendre.

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Tanzanie
Circuit en Tanzanie : Tanzanie et Zanzibar, visages d’Afrique

Au plus près de la nature, en harmonie avec les communautés locales et au cœur des traditions ancestrales, ce voyage exceptionnel vous invite à découvrir les merveilles de la Tanzanie et de l’archipel de Zanzibar. Parcourez la savane à la rencontre d’une faune sauvage d’une grande diversité, partagez des moments sincères d’échange avec les peuples qui façonnent ces terres, et laissez-vous envoûter par la lumière, les parfums et les couleurs de Zanzibar, îles mythiques dont le seul nom évoque déjà l’évasion. Un voyage événement conçu pour vivre et ressentir l’Afrique de l’Est dans toute sa richesse humaine, naturelle et culturelle, entre émerveillement et partage.

Durée 12 jours / 9 nuits
Prochain départ 4 novembre 2025
Thématique NatureVoyages éco-responsable
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Afrique du Sud
Safari dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud

Safari dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud

Article originellement publié dans le Plus d’Arts et Vie #146 (Hiver 2017)

Le parc Kruger est un bel hommage rendu par l’homme au règne animal. S’immerger quelques jours dans le bush, partir en safari, à l’aube ou au crépuscule, sur les traces des grands fauves africains est une chance que l’on souhaite à chacun de connaître une fois dans sa vie, une de ces expériences qui réveille notre âme d’enfant, notre capacité d’émerveillement devant les splendeurs de la création. Du haut de ses cent ans, la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud dispose d’infrastructures parfaitement rodées. Elle offre des conditions optimales pour aborder l’univers de la faune sauvage.

Un léopard dans le parc Kruger
Un léopard dans le parc Kruger © S. Meiller

Un peu d'histoire

En 1898, sous l’impulsion du président de la République sud-africaine Paul Kruger, une première réserve animalière, la Sabie Game Reserve, fut créée à l’est du Transvaal près de la rivière Sabie. Il s’agissait déjà à l’époque de protéger une faune menacée par la prédation humaine. Car 25 ans plus tôt, de l’or avait été découvert non loin de là, à Pilgrim’s Rest, entraînant une ruée de “chercheurs” prêts à braver le danger des lions, des crocodiles et du paludisme pour faire fortune. Sous la pression de la quête aurifère, du commerce des cornes et des peaux, la faune locale connut un net déclin qu’il fallait enrayer. 

Au tournant du xxe siècle, d’autres réserves furent créées au voisinage de la première, et c’est en 1926 qu’elles furent réunies dans le premier parc national d’Afrique du Sud, alors baptisé du nom de l’ancien président. Reconnu par l’Unesco en tant que réserve de biosphère depuis 2001, le parc couvre actuellement, à l’extrême nord-est du pays et à 4 h de route de Johannesburg, une superficie de 20 000 km2. Il s’étend sur environ 350 km de long et 60 de large

Il a passé un accord avec ses homologues voisins du Mozambique et du Zimbabwe (respectivement le parc Limpopo et le parc Gonarezhou) pour constituer le parc transfrontalier du Grand Limpopo afin notamment d’améliorer la circulation des animaux dans cette immense aire naturelle.

Au delà des “big five”

Ne réduisons pas la visite du parc Kruger à la quête des “big five devenue une sorte de slogan publicitaire dont abusent les brochures touristiques, comme s’il s’agissait là d’une partie de poker où il conviendrait d’abattre une quinte flush royale ! Bien sûr, on ne boudera jamais sa joie d’apercevoir les cinq grands mammifères les plus prisés et redoutés autrefois des chasseurs de fauves : le lion, l’éléphant, le léopard, le rhinocéros et le buffle. Mais par définition, dans un parc comme celui-ci, les animaux font encore largement la loi ; ils ne sont pas à notre disposition pour venir parader quand cela nous chante. Le Kruger n’est pas un zoo géant, les animaux y sont libres d’aller et venir, de vivre selon leurs règles. 

Et le privilège que nous donne ce lieu est bien de les voir évoluer dans leur habitat originel, là où chaque espèce se manifeste dans toute sa dimension. Il faut être plongé au cœur du bush pour apprécier la souveraine élégance d’une girafe qui marche à l’amble, la prestance délicate de cet animal le plus haut de notre planète, pour ressentir la grâce des impalas bondissants ou mesurer la fantaisie dont fit preuve la nature en dotant le zèbre d’une robe aussi psychédélique … 

Si les “big five” sont les rois de la savane, la richesse du parc Kruger s’exprime en d’autres chiffres : 147 espèces de mammifères, 500 espèces d’oiseaux, 116 types de reptiles. Et au-delà de la faune, c’est toute son atmosphère qui nous touche profondément : majesté des paysages servie par des lumières de rêve, fragrances du bush, bruits et silences inaccoutumés, pureté de l’air, nuits immenses qui semblent vous laver des toxines de la société.

Zèbre dans le parc Kruger
Zèbre dans le parc Kruger © C. Chenu
Un jeune singe dans les bras de sa mère dans le parc Kruger
Un jeune singe dans les bras de sa mère dans le parc Kruger © M. Cantinelli
Girafe dans le parc Kruger
Girafe dans le parc Kruger © S. Meiller

Le rhinocéros en danger

Selon les recensements effectués, le parc Kruger abrite 150 000 impalas, 32 000 zèbres, 25 000 buffles, 12 000 éléphants, 7 500 girafes, 5 000 rhinocéros, 3000 hippopotames, 1500 lions, 1 000 léopards… 

Parmi ces espèces, le rhinocéros est actuellement très menacé, tout simplement parce qu’en Chine et au Vietnam sa corne se vend à prix d’or, et même plus cher que l’or au kilo ! La fameuse corne n’est pas constituée de substance osseuse mais de kératine, que l’on trouve aussi dans nos ongles et nos cheveux. Une fois réduite en poudre, elle présenterait des vertus thérapeutiques, voire aphrodisiaques, selon la médecine traditionnelle chinoise. Durant la dernière décennie, le braconnage de ces pachydermes est devenu un fléau en Afrique du Sud qui concentre, avec environ 20 000 spécimens, 80 % des rhinocéros vivant en liberté sur la planète. Depuis 2013, le cap d’un millier d’animaux abattus annuellement dans le pays a été franchi. Le parc Kruger, très exposé à la cupidité des braconniers, s’efforce de mobiliser rangers et douaniers pour lutter contre cette contrebande meurtrière qui menace la survie de l’espèce.

Un rhinocéros dans le parc Kruger
Un rhinocéros dans le parc Kruger © S. Meiler
Éléphanteau dans le parc Kruger
Éléphanteau dans le parc Kruger © S. Meiller

Le Kruger au fil des saisons

Le parc se visite toute l’année. Pendant l’hiver austral (de mai à octobre), les températures peuvent être fraîches pendant la nuit. La végétation clairsemée permet d’apercevoir facilement les animaux, y compris à longue distance, d’autant que la pluie étant rare, ils se regroupent fréquemment autour des points d’eau pour s’abreuver.

Le printemps (novembre/décembre), davantage pluvieux, est la période des naissances et se montre propice à l’observation de scènes de chasse.

Durant l’été (de décembre à avril), les températures sont chaudes et les paysages superbes, avec une végétation luxuriante qui masque davantage les animaux. Les migrations d’oiseaux sont importantes à cette saison.

Un rollier dans le parc Kruger
Un rollier dans le parc Kruger © C. Chenu
Un calao dans le parc Kruger
Un calao dans le parc Kruger © C. Chenu

Rest camp ou réserve privée

Deux pôles, l’un public, l’autre privé, coexistent dans le Kruger. Ils correspondent à deux façons bien différentes d’aborder le parc, à la fois quant aux safaris et quant aux modes d’hébergement. 

La partie publique, la plus importante en matière de superficie, est gérée par l’organisme national des parcs d’Afrique du Sud : SANParks. Elle est maillée par un réseau de 2 500 km de routes et de pistes que l’on peut parcourir en voiture, personnelle ou de location. Diverses stations-service permettent de se ravitailler en essence. Il est bien sûr interdit de sortir de son véhicule sauf à quelques endroits prévus pour, des aires d’observation aménagées près des points d’eau et espaces de pique-niques. Ceux qui n’ont pas de voiture ou ne souhaitent pas l’utiliser peuvent participer à l’un des game drives organisés chaque jour, matin et soir, par SANParks, à bord d’un véhicule tout-terrain couvert d’un toit et conduit par un ranger qui fournit des explications sur la faune rencontrée. Quelle que soit l’option retenue, le hors-piste est formellement proscrit dans toute cette partie du parc. Côté hébergement, une vingtaine de rest camps (camps de repos) sont consacrés à l’accueil des visiteurs. Ils sont conçus comme de petits villages avec bungalows et parfois tentes, boutiques, restaurants… Les bungalows offrent un confort simple mais très correct et sont généralement dotés d’une terrasse (avec barbecue bien sûr !) qui permet de profiter d’un cadre et d’un charme rustique exceptionnels.

Pour des logements hauts de gamme, il faut faire le choix… du privé ! C’est-à-dire des réserves privées, implantées pour la plupart d’entre elles aux abords de la partie sud-ouest du parc. Leurs lodges sont souvent magnifiques et beaucoup plus chers. Ils présentent un très bon niveau de confort et de service, confinant parfois au grand luxe, et donnent ainsi l’occasion rare de séjourner douillettement dans un environnement des plus sauvages. Les safaris organisés par les réserves privées se font en petit comité, en véhicule 4×4 sans toit (c’est pratique pour les photos) et les rangers peuvent y pratiquer à loisir le hors-piste, ce qui permet de suivre les animaux pour les approcher de plus près

Alors, entre public et privé, que choisir ? L’idéal, assurément, est de ne pas choisir et d’expérimenter les deux approches du parc, différentes, mais aussi mémorables l’une que l’autre.

Découvrir le circuit Arts et Vie : Afrique du Sud, nation arc-en-ciel

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Maroc
Escapade au Maroc : Tanger et le Rif

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Durée 6 jours / 5 nuits
Prochain départ 30 septembre 2025
Thématique Escapades thématiques
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Maroc
Escapade au Maroc : Marrakech à la Saint-Sylvestre

De l’autre côté de la Méditerranée, les fêtes de fin d’année prennent une saveur toute particulière ! Loin de l’ambiance traditionnelle “marchés de Noël – sapins – vin chaud”, vous profiterez du climat hivernal pour découvrir les trésors de Marrakech sans chaleur étouffante, ni foule oppressante. Laissez-vous envoûter par le charme incomparable de la “ville rouge” !

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Thématique Escapades thématiques
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Séjour en Tunisie : Escapade à Tunis

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Durée 5 jours / 4 nuits
Prochain départ 27 mars 2026
Thématique Escapades thématiques
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Maroc
Escapade au Maroc : Tanger à la Saint-Sylvestre

Découvrez les merveilles du Maroc, une terre d’histoire et de diversité où chaque coin recèle de trésors inattendus. Tanger, ancien comptoir carthaginois, où les grottes d’Hercule offrent un spectacle fascinant sur l’Atlantique, sans oublier la richesse culturelle de la ville, qui permet de découvrir la kasbah, la médina ou encore des quartiers modernes. Cette escapade riche en excursions permet de visiter Tétouan, Chefchaouen ainsi que l’incroyable capitale Rabat, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, où les jardins de la kasbah des Oudaïas propose une atmosphère envoûtante.

Durée 6 jours / 5 nuits
Prochain départ 29 décembre 2025
Thématique Escapades thématiques
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Maroc
Majorelle au Maroc : une villa bleue comme une orange

Majorelle au Maroc : une villa bleue comme une orange

Par Emmanuelle Bons

Article précédemment publié dans le Plus d’Arts et Vie #147 – Printemps 2017

 

Au Maroc, pays de désert, de soleil et de chaleur, un jardin est un trésor. Là-bas, riads, palais et villas sont toujours bâtis autour d’un espace vert et d’une fontaine, véritables îlots de fraîcheur et de sérénité. La villa et le jardin Majorelle font partie de ces lieux d’exception où le cours du temps semble s’arrêter, où la rumeur de la ville s’apaise pour ne laisser place qu’au chant des oiseaux et au doux bruit de l’eau. On y pénètre comme on découvre le paradis avec apaisement et émerveillement. Sauvée au début des années 1980 par le couple Bergé-Saint Laurent, cette maison a aujourd’hui trouvé toute la magnificence rêvée par son créateur Jacques Majorelle.

La villa Oasis dans le jardin Majorelle
La villa Oasis dans le jardin Majorelle ©L. Jean

Jacques Majorelle et le Maroc

La passion du peintre Jacques Majorelle pour le Maghreb, le monde de l’islam et sa culture naît au début du xxe siècle durant un premier séjour de quatre ans en Égypte. Le fils du célèbre ébéniste Louis Majorelle, figure incontournable de l’Art nouveau et cofondateur de l’école de Nancy, est en effet immédiatement séduit par la lumière si particulière de ces pays de soleil. Mais c’est à Marrakech, où il s’installe en 1919 avec son épouse, qu’il trouve une inspiration toute nouvelle. Les scènes de rue, les vues des souks, les portraits d’autochtones deviennent ses sujets de prédilection. Il acquiert en 1923 un terrain d’1,6 ha près de la palmeraie, dans une zone humide qu’il baptisera Bou Saf Saf en raison des nombreux peupliers qui y poussent ; il y fait construire une première villa de style mauresque ainsi que plusieurs ateliers. Un peu plus tard, en 1931, une villa cubiste conçue par Paul Sinoir sera accolée au premier bâtiment, dans laquelle il installera son atelier au rez-de-chaussée et à l’étage un appartement où il vivra la plupart du temps.

Puis vient le temps pour Jacques Majorelle de s’intéresser au jardin, extrêmement luxuriant. Ce passionné de botanique (on décèle sans doute ici l’influence de son père dont l’œuvre s’est nourrie de motifs naturels) se consacrera entièrement à l’aménagement de ce petit paradis en important des espèces du monde entier avec la volonté de créer une cathédrale de formes et de couleurs”, “un jardin impressionniste. S’y rencontrent palmiers, bananiers, cocotiers, yuccas, cactus, bougainvilliers, jasmins, nénuphars, bambous, papyrus… Le peintre compose son jardin comme un tableau structuré autour d’un long bassin central.

Dans le jardin Majorelle
Dans le jardin Majorelle © C. Chenu
Dans le jardin Majorelle
Dans le jardin Majorelle © P. Gueneguen

Le bleu Majorelle

En 1937, une bien étonnante idée vient à Jacques Majorelle. Les couleurs qu’il aime tant, les couleurs qu’il rencontre dans les souks et dans les paysages, il veut les retrouver chez lui. Il peint donc tout d’abord son atelier en bleu… en “bleu Majorelle” bien sûr. Cette teinte à la fois claire et intense, c’est lui qui l’a créée. Elle devient un leitmotiv dans la propriété. Elle recouvre les portes, les pergolas, les jarres de décoration qui se trouvent dans le jardin, les murs extérieurs des bâtiments… On peut y voir un hommage à l’Orient qui ne tombe jamais dans l’orientalisme facile. Majorelle a su réinventer ce pays qu’il aime tant. Ce bleu est une sorte de double inversé des couleurs locales. Il s’oppose radicalement à l’ocre des maisons de Marrakech : il est froid et sophistiqué quand l’ocre est naturel et chaud, tout comme le jardin est frais et calme quand le reste de la ville est brûlant et animé.

Mais l’artiste se trouve contraint, dès 1947, d’ouvrir une partie de son jardin au public afin de payer ses dettes. Malgré quelques expositions, il ne parvient pas à financer l’entretien de cet extraordinaire jardin. Son divorce en 1956 l’obligera cette fois à diviser sa propriété qu’il doit céder en partie à son ex-femme au terme d’une longue période de conflit. C’est à Paris, loin de cette terre tant aimée, qu’il s’éteindra tristement en 1962 après deux graves accidents de voiture.

La villa Oasis dans le jardin Majorelle
La villa Oasis dans le jardin Majorelle © R. Andro

Une renaissance grâce à Yves Saint Laurent et Pierre Bergé

Peu de temps après la mort de Jacques Majorelle, le couturier Yves Saint Laurent et l’homme d’affaires Pierre Bergé découvrent lors de leur premier séjour à Marrakech ce jardin de paradis. Il est alors ouvert au public mais laissé à l’abandon. Pierre Bergé raconte dans son ouvrage consacré à Saint Laurent : “Nous fûmes séduits par cette oasis où les couleurs de Matisse se mêlent à celles de la nature”. Le coup de foudre fut instantané et extrêmement fort. Voilà pourquoi, en 1980, inquiets de voir ce lieu enchanteur racheté pour être transformé en hôtel, les deux hommes acquièrent la villa pour s’y installer.

Rebaptisée villa Oasis, la propriété de Jacques Majorelle avait besoin d’énormément de travaux tant dans les bâtiments que dans le jardin. Saint Laurent et Bergé firent appel à l’architecte Bill Willis pour les réaménagements intérieurs tandis que les espaces verts furent confiés au paysagiste américain Madison Cox pour l’agencement général et au botaniste Abderrazak Ben Chaabane pour les plantations. Un système d’irrigation automatique fut installé, très élaboré, qui s’adapte selon les heures de la journée et les besoins de chaque espèce. Le jardin rassemble environ 300 essences différentes et sert de refuge à des milliers d’oiseaux. On y aperçoit fréquemment des cigognes, des bergeronnettes grises ou des gobe-mouches gris, et l’on raconte qu’un faucon crécelle nicherait dans la tour.

Dans le jardin Majorelle
Dans le jardin Majorelle © C. Chenu

Depuis 2001, l’Association pour la sauvegarde et le rayonnement du jardin Majorelle assure la pérennité du jardin et l’ancien atelier de Majorelle abrite un petit musée d’art islamique où est présentée une partie de la collection de Pierre Bergé et d’Yves Saint Laurent. Lorsque le grand couturier décède en 2008, Pierre Bergé fait don de la propriété à la fondation qui porte leurs noms. Ses cendres furent dispersées dans la roseraie et une colonne romaine rapportée de Tanger constitua un monument à sa mémoire. Si la notoriété internationale du jardin attire chaque année plus de 600 000 visiteurs venus du monde entier, toutes les écoles du Maroc y sont les bienvenues gratuitement. De plus, les profits qui y sont réalisés permettent de soutenir des projets locaux.

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Égypte
Ouverture (partielle) du Grand Musée égyptien au Caire

Par Emmanuelle Bons

Après de nombreux reports et maintes déceptions, le Grand Musée égyptien (GEM) du Caire a enfin ouvert ses portes le 15 octobre dernier… mais de manière partielle. Ce projet ambitieux, qui devait initialement voir le jour en 2020, a connu plusieurs retards en raison de différent défis logistiques et financiers et reste encore aujourd’hui inachevé. Néanmoins, cette première phase d’ouverture au public permet enfin aux visiteurs de découvrir quelques-unes des merveilles de sa fabuleuse collection dans un cadre époustouflant.

Groupe Arts et Vie devant le Grand Musée égyptien
Le Grand Musée égyptien © P. Poulmarc'h

Une histoire mouvementée

Lancé en 2002 après une dizaine d’années d’études, le Grand Musée égyptien a été imaginé comme le plus grand musée archéologique du monde, destiné à abriter les trésors millénaires de l’Égypte antique dans un écrin moderne. Situé à environ 3 km des pyramides de Gizeh, il devait initialement ouvrir en 2011, mais la révolution égyptienne, des défis financiers et les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont conduit les autorités à repousser son inauguration. Malgré ces obstacles, l’ambition n’a jamais faibli : le GEM est aujourd’hui l’un des plus grands projets culturels au monde, incarnant la volonté de l’Égypte de faire rayonner son patrimoine historique sur la scène internationale.

Un groupe Arts et Vie dans le spectaculaire hall du Grand Musée du Caire
L'impressionnant hall d'accueil du Grand Musée du Caire © P. Poulmarc'h

Un musée moderne au cœur de l’histoire

D’un point de vue architectural, le GEM constitue une véritable prouesse, avec des espaces lumineux et spacieux permettant aux visiteurs de se déplacer librement et d’admirer les objets dans des conditions idéales. Les premières galeries ouvertes montrent l’harmonie entre l’architecture contemporaine et les vestiges antiques, créant une expérience muséale inédite dans le pays. L’accès à certaines collections est facilité par des dispositifs interactifs qui offrent une immersion complète dans le passé égyptien.

La façade vitrée du musée, avec une vue directe sur les pyramides de Gizeh, permet en outre de lier visuellement les artefacts du musée à leur contexte historique. Une fusion parfaite entre le monde antique et la modernité.

Vue sur les pyramides de Guizeh depuis le Grand Musée du Caire
Vue sur les pyramides de Guizeh depuis le Grand Musée du Caire © P. Poulmarc'h
Figures peintes de soldats de la tombe du nomar Mesekhti
Figures peintes de soldats de la tombe du nomar Mesekhti © P. Poulmarc'h

Le GEM, une étape incontournable pour les voyageurs

Avant son ouverture complète (en 2025 ?) ce musée est devenu un véritable pôle d’attraction pour les passionnés de culture et d’histoire. Les salles ouvertes au public dévoilent notamment des sculptures monumentales, des bijoux et des objets du quotidien, témoignant de la grandeur des pharaons.

Arts et Vie l’intègre évidemment à tous ses circuits en Égypte, même dans sa première phase d’ouverture, tout en explorant les célèbres pyramides de Gizeh et d’autres sites historiques du Caire. Ne manquez pas l’occasion de découvrir ces trésors de l’Égypte ancienne dans un cadre moderne, et plongez dans l’histoire fascinante de cette civilisation millénaire.

À découvrir lors de tous les circuits Arts et Vie en Égypte

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Cap-Vert
Portfolio : Le Cap-Vert, un kaléidoscope de paysages

Par Marie Lagrave

Bien sûr, il restera toujours pour nous le « Petit Pays » chanté par Césaria Évora… Mais si la voix de la diva aux pieds nus continue de résonner dans le monde entier, les images du Cap-Vert se font décidément plus rares. Situées à quelques centaines de kilomètres au large du Sénégal, ces îles volcaniques abritent pourtant de fabuleux paysages. Des terres brûlées par les éruptions successives, aux vallées fertiles couvertes de plantations en terrasse, en passant par les plages paradisiaques et les forêts luxuriantes, le Cap-Vert offre un étonnant kaléidoscope où la nature déploie toute sa splendeur.

Le pico de Fogo depuis la caldeira de Fogo, Cap-Vert
Le volcan Pico de Fogo © J.-P. Levrault
Le volcan Pico de Fogo, au Cap-Vert
Le volcan Pico de Fogo © J.-P. Levrault
Le volcan Pico de Fogo, au Cap-Vert
Le volcan Pico de Fogo © E. Dominioni
Vue sur Mindelo, capitale culturelle du Cap-Vert
Vue sur Mindelo, capitale culturelle du Cap-Vert © V. Duclaux-Gaubert
Le cratère de Cova
Le cratère de Cova © B. Le Bivic
Plage de Sao Vincente
Plage de Sao Vincente © J.-M. Laurent
Dans la vallée de Paul, à Santo Antão au Cap-Vert
Dans la vallée de Paul, à Santo Antão ©J.-M. Laurent
L'île de Santo Antão (vue depuis la mythique route pavée de la Corde)
L'île de Santo Antão (vue depuis la mythique route pavée de la Corde) © J.-P. Levrault
Plage de Tarrafal
Plage de Tarrafal © J.-M. Laurent
Alto Mira sur l'île de Santo Antão
Alto Mira sur l'île de Santo Antão © B. Le Bivic
Phare de São Pedro, sur l'île de São Vicente
Phare de São Pedro, sur l'île de São Vicente © L. Domenach
Peintures murales à Baia Do Norte, sur l'île de São Vicente
Peintures murales à Baia Do Norte, sur l'île de São Vicente © J.-P. Levrault
marché au Cap-Vert
Marché © V. Duclaux-Gaubert
Peinture murale en hommage à Césaria Évora
Peinture murale en hommage à Césaria Évora © V. Duclaux-Gaubert
La ville Sao Filipe, sur l'île Fogo
La ville Sao Filipe, sur l'île Fogo © V. Duclaux-Gaubert
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Maroc
Circuit au Maroc : Maroc découverte

Entre héritage antique, art arabo-musulman et influences berbères, le Maroc abrite un passionnant patrimoine culturel que ce programme se propose de dévoiler au cours d’une semaine pleine de surprises. Majesté du Moyen Atlas, étourdissement des souks, délicatesse des dentelles de pierre des médersas… un voyage au doux parfum d’Orient.

Durée 8 jours / 7 nuits
Prochain départ 29 septembre 2025
Thématique Découvertes
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Maroc
Circuit au Maroc : Marrakech et les oasis

Quelle plus belle manière de découvrir les paysages marocains qu’en traversant le Haut Atlas par les chemins de montagne entre Marrakech et Ouarzazate ? Au-delà de ce massif mythique s’étendent vallées, palmeraies et ksour berbères jusqu’aux premières dunes du Sahara… Une plongée dans les décors fascinants de l’une des plus belles régions du Maghreb.

Durée 8 jours / 7 nuits
Prochain départ 17 septembre 2025
Thématique Nature
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Cap-Vert
Circuit au Cap-Vert : Cap-Vert, l’archipel grandeur nature

Dix petites îles au large du Sénégal. Dix petites îles volcaniques aux paysages éblouissants. Dix petites îles à la culture métissée. Le Cap-Vert est un de ces lieux singuliers où la nature dévoile toute sa force et où l’héritage du passé résonne avec émotion. De ses terres arides aux régions les plus luxuriantes, jusqu’à ses plages paradisiaques, les visiteurs y trouveront une étonnante mosaïque d’atmosphères. On y rencontre, encore préservés, des traditions et un art de vivre authentique qui sont aujourd’hui les témoins d’une culture séculaire.

Durée 12 jours / 11 nuits
Prochain départ 14 septembre 2025
Thématique Nature
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Considérée comme le berceau de l’humanité par la plupart des paléoanthropologistes, l’Afrique occupe un cinquième de l’espace terrestre émergé et abrite plus de 965 millions d’habitants avec autant d’histoires à raconter. Seul, entre amis, en famille ou en groupe, que vous soyez charmé par la douceur de vivre au fil des croisières sur Nil ou que vous vous sentiez aventuriers dans l’âme, voulant découvrir les extraordinaires chutes Victoria, Arts et Vie vous propose un large éventail de voyages culturels en Afrique. Ces itinéraires passionnants vous mèneront à la rencontre de villes emblématiques comme Le Cap, à la découverte d’animaux majestueux tel que les lions, les éléphants ou encore le rhinocéros qui évoluent dans un cadre naturel et préservé, qu’à la visite de lieux mythiques comme la pyramide de Khéops ou les églises rupestres de Lalibella en Ethiopie. Mais découvrir l’Afrique, ce n’est pas faire un voyage culturel comme les autres. L’art africain excelle dans de nombreux domaines comme la danse, la musique et les arts plastiques tout particulièrement, qui lui permettent de rayonner partout dans le monde. Les paysages rencontrés rivalisent de beauté tandis que la gentillesse et la simplicité de ses habitants vous en font tomber amoureux dès les premiers pas sur le sol africain. Alors n’attendez plus et envolez-vous pour des îles paradisiaques comme le Cap-Vert, Madagascar ou La Réunion, voguez sur le Nil entre le Caire et Gizeh ou vivez une expérience unique dans le désert au pied des contreforts de l’Atlas au Maroc. Laissez-vous envahir par cette sensation incroyable d’être au bout du monde alors que vous vous trouvez sur le cap de Bonne-Espérance face à l’immensité de l’océan.